La formule des dîners à quatre mains a donné lieu à de grands banquets à Séville. Ils établissent des points communs, des recettes expérimentales et créatives dans des menus très intéressants entre de grandes institutions de la ville. Le 26 juin, il y aura un énième événement des plus attrayants : Enea et Eterno fusionnent pour exalter l’identité andalouse.
Il s’agit peut-être d’une excuse pour profiter du meilleur de la ville et de la province pendant l’été, pour s’approcher des maisons d’alimentation et explorer des propositions aussi suggestives que celle-ci.
Eterno et Enea partagent cet héritage andalou qui constitue l’épine dorsale de leur proposition et une présence nouvelle mais remarquable à Séville.
Dans ce cas, ils unissent leurs forces pour apporter le meilleur de la cuisine des lavaeros et de celle des mères et grands-mères andalouses, porte-drapeaux de la cuillère, des ragoûts et de l’art de tremper les soupes.
Enea est une aiguille dans une botte de foin, un diamant brut éparpillé dans un panorama gastronomique surstimulé. Sa « cuisine lavaero » se distingue dans le quartier de San Pablo, un concept qui récupère cet espace ancestral attaché à la cuisine où l’on conservait les aliments, nettoyait le gibier et, surtout, où les mères et les grands-mères partageaient des recettes, des secrets et du temps dans les cours.
Il appartient à la catégorie de ces restaurants sauvages où la technique et l’histoire se déploient au profit d’une cuisine à la fois ancestrale et contemporaine.
Pour sa part, Eterno évoque ce quelque chose d’ineffable qui reste de l’enfance, de l’héritage des grands-mères et des mères capables d’imprégner la maison des arômes d’une cuisine mijotée.
Manger chez José Luis Pastrana, c’est retrouver ces saveurs avec la bonté et le plaisir que le chef apporte à ses plats, toujours dans le respect du produit et de la saison.
Qu’est-ce qui compose le dîner à quatre mains d’Enea y Eterno ?
Les mots, comme la cuisine, ont le pouvoir de nous emmener dans des endroits où nous ne sommes jamais allés et où nous n’avons jamais été. Cette esquisse de menu est une mise en bouche de ce qui sera cuisiné le jeudi 26 juin à 21h00.
Quatre plats salés et deux desserts pour un dîner, dont le nombre de places est limité, au prix de 60 euros par convive .
- La salade mixte version Eterno.
- Ail en kamado au beurre blanc de camomille (Enea).
- Vivaneau fumé en kamado, rhubarbe et jus de poivrons grillés (Eterno).
- Caille à l’ail et aux petits pois (Enea).
- Fraises marinées et gel de pastèque (Eterno).
- Tomate, melon et vanille (Enea).
Une expérience insurgée et poétique, à l’instar des propositions de Jesús Maya et José Luis Pastrana, qui auront lieu à Eterno. Les réservations peuvent être effectuées sur le site Internet ou par téléphone (+34 633 58 33 65).