La nuit du mercredi 11 juin, qui coïncide avec la semaine précédant la Saint Jean, la dernière pleine lune du printemps sera visible à Séville. En raison du rapprochement de la lune par rapport à la terre, et si les conditions météorologiques le permettent, nous aurons ce mercredi une image plus grande et plus lumineuse du satellite, ce qui nous donnera ce que l’on appelle la « lune des fraises ».
Ceux qui auront la chance de l’apercevoir la verront beaucoup plus bas dans le ciel, immense et teintée d’une nuance rougeâtre, un phénomène qui ne se reproduira pas avant 2043.
L’origine du nom
La plupart des noms de ces phénomènes font référence à leurs caractéristiques ou aux saisons agricoles au cours desquelles ils se produisent. Dans le cas présent, la « lune des fraises » fait référence à l’époque où plusieurs peuples amérindiens cueillaient les fraises.
En Europe, elle est également connue sous le nom de « lune de miel », car dans cette zone géographique, c’est à ce moment-là que la fraise est mûre et prête à être récoltée.
Ainsi, et malgré ce que l’on pourrait croire, ce phénomène astronomique ne fait pas référence à sa couleur. Toutefois, comme l’indique le site web de la NASA, il arrive que la lune prenne une teinte plus rosée en raison de la position du satellite, qui est un peu plus basse que d’habitude.
Cela se produit les années où la super lune a lieu à la fin du mois de juin. Il semble donc que cette fois-ci, son nom ne soit dû qu’à la campagne agricole susmentionnée.
Quand verra-t-on la « lune des fraises » ?
La « lune de miel », cette lune plus rouge que d’habitude, était déjà visible à certains endroits la nuit du 10 juin, mais elle sera la plus brillante ce soir après le coucher du soleil.
Plus précisément, le phénomène devrait se produire vers 21h25 et 22h00, avec une plus grande visibilité à Séville vers 21h49.
En tout état de cause, les prévisions de l’Agence nationale de météorologie prévoient un ciel couvert entre neuf et dix heures.
Où voir cette lune imposante
Bien qu’elle soit visible à l’œil nu, il est conseillé de s’approcher de points à faible pollution lumineuse pour l’observer au mieux. Par exemple, certaines plages ou criques éloignées de la ville ou des zones montagneuses éloignées de la capitale andalouse, en particulier les zones élevées.
À cet effet, les réserves de lumière étoilée sont infaillibles, car elles s’engagent à défendre le ciel nocturne et à faciliter l’observation des étoiles, que ce soit pour des raisons scientifiques, naturelles ou culturelles.
En ce qui concerne Séville, les endroits idéaux sont le Guadalquivir ou les environs de l’Aljarafe.