La Semaine Sainte à Séville comporte toujours des mystères au-delà du perceptible. C’est pourquoi nous avons compilé des petits secrets, des histoires de confréries ou des curiosités sur les confréries et les images que vous ne connaissez probablement pas. Dans ce cas, nous nous consacrons au lundi de Pâques à Séville.
Le Betis et Séville avec les confréries
Peu de choses unissent les deux équipes de Séville avec autant de ferveur que leur dévotion à une image. À Séville, il n’est pas rare de trouver les armoiries des deux équipes gravées, brodées ou sculptées sur une statue.
C’est le cas, par exemple, de Nuestro padre Jesús Cautivo y Rescatado, sur laquelle sont gravées les armoiries des deux équipes ; de Nuestra Señora de la Hiniesta ou Santa Genoveva, dont l’un des mâts porte les armoiries du Betis, offertes par la Peña Bética del Tiro de Línea, et l’autre, les armoiries de Séville, offertes par la Peña Sevillista du même quartier.
Les yeux verts du Polígono
Les deux images titulaires de la confrérie, en plus d’être célèbres pour leur beauté, ont les yeux verts. Le mystère de San Pablo porte sur les évents la gravure du 100e anniversaire du centenaire de Séville.
La rose de Santa Marta
L’un des détails les plus symboliques du Christ de la Charité du mystère de Santa Marta est la rose. Outre l’environnement floral de lys violets qui entoure l’image, une rose rouge se trouve à l’endroit où tombe une goutte de sang du Christ. Curiosité supplémentaire, cette confrérie est la seule à disposer de costaleros professionnels à Séville.
Lundi de Pâques à Séville : la plus longue procession
La confrérie de San Gonzalo est la confrérie du lundi de Pâques et des confréries de Triana avec la plus longue procession de nazaréens de toutes les confréries, et en général des plus longues processions de la semaine sainte à Séville. Des centaines de photographies capturent la scène emblématique du pont de Triana bondé de fidèles, de nazaréens et de spectateurs.
L’image la plus ancienne
La Vera Cruz est le vétéran de la Semaine sainte de Séville, car c’est la plus ancienne image non documentée du Christ à défiler lors de la Semaine sainte de Séville.
Le Christ des eaux
Avec le Christ de l’Hermandad de la Sed, le Cristo de las Aguas est le seul à posséder 4 clous. Juan Carlos Montes, costalero de ce paso, est mort sous les bannières en 1999.
En revanche, il n’est pas rare de voir des nazarenos distribuer des petits chapeaux mexicains pendant la procession. Il faut dire que la Dolorosa titulaire de cette confrérie, la Vierge de Guadalupe, est la patronne du Mexique.
Le diadème du musée
La Virgen de las Aguas de la Hermandad del Museo ne porte pas de couronne. Elle porte un diadème surmonté d’une croix. Ce diadème a été offert par la compagnie des eaux Emasesa, dont elle est la patronne.
Un nid caché
Le Baiser de Judas, l’un des grands ensembles sculpturaux de la Semaine sainte de Séville, recèle lui aussi un secret. Ce paso du lundi de Pâques représente la trahison de l’apôtre Judas, qui a livré Jésus aux Romains, et cache un nid et un oiseau dans l’olivier.