
Le décès du pape François, survenu le lundi 21 avril, a suscité, comme c’est généralement le cas, une grande agitation autour de ses éventuels successeurs. Parmi les candidats qui participeront au conclave figurent deux personnalités andalouses : José Cobo, archevêque de Madrid, originaire de Jaén, et l’archevêque de Rabat, Cristóbal López, originaire d’Almeria.
Ce dernier, salésien originaire de Vélez-Rubio, a fait l’essentiel de sa carrière au Paraguay, où il s’est installé pendant 18 ans.
Diplômé en journalisme de l’Université autonome de Barcelone et ordonné prêtre dans cette même ville en 1952, il a également travaillé en Bolivie et au Maroc, où il vit depuis 2003. En 2017, il a été nommé archevêque de Rabat et, un an plus tard, le pape François lui-même l’a élevé au rang de cardinal.
Il était donc l’une des personnes de confiance du pontife, dont les funérailles auront lieu avant le 26 avril. Le profil du cardinal Cristóbal López s’inscrit dans les préoccupations et les inclinations du pape François, avec une attention particulière pour les minorités et le sud, en établissant un dialogue avec les autres religions.
Quatre candidats espagnols
Cristóbal López Romero n’est cependant pas le seul Espagnol qui participera au conclave pour choisir le nouveau pape. En effet, sur les 130 cardinaux qui voteront à partir du 5 mai, il y a quatre Espagnols .
Pour qu’il y ait fumée blanche, il faut que les deux tiers des voix se portent sur le même candidat.