Faire la fête nécessite généralement peu d’excuses, surtout en été, lorsque la moiteur de la chaleur se fait sentir et que l’on ne peut que s’adonner à des verveines pétillantes, à des concerts en plein air et à d’autres projets nocturnes capables d’alléger les journées fatigantes. Le prétexte, dans ce cas, est le lancement de Califato IPA, une bière en édition limitée issue de la conversation entre Río Azul et Califato 3⁄4.
De l’entreprise indépendante qu’est cette brasserie à la proposition intéressante du collectif musical, il y a un univers à explorer. Et une bière, il faut le dire, semble être un bon point de départ. En tout cas, les grands moments sont généralement scellés par une bière.
La présentation aura lieu ce jeudi 26 juin à 21 h 30 dans la salle de dégustation Río Azul (c/ Lana, 6, dans la zone industrielle de Hytasa).
L’événement est gratuit jusqu’à épuisement de la salle et comprend une session musicale et la cuisine du chef Elías Cabrera.
À quoi ressemble la Califato IPA ?
Le résultat de l’échange entre les deux projets est la Califato IPA, une IPA de la côte ouest à 6,2 % de volume, brassée en édition très limitée. Podrá disfrutarse durante su lanzamiento y adquirse posteriormente a través de las páginas web de Río Azul y de Califato 3⁄4 hasta fin de existencias.
La bière se veut le reflet liquide de l’esprit musical de Califato 3⁄4 : sans compromis, enraciné, direct.
Elle présente une couleur dorée nette et une tête blanche persistante. Le nez est dominé par le houblon Mosaic Hyperboost, avec des notes intenses de pamplemousse de Cadix, de pin de Doñana, d’écorce d’orange amère de Séville et de mangue verte de Malaga.
En bouche, l’entrée est sèche et ferme, avec une amertume modérée mais persistante, qui évolue vers un arrière-goût intense avec des notes herbacées et amères persistantes. Le corps moyennement léger
Le corps moyennement léger et la finale sèche complètent une expérience de consommation longue et équilibrée.
Une déclaration d’intention
« Cette bière est le résultat d’une conversation qui a commencé par la musique et s’est terminée par la fermentation », explique Eloy del Río, directeur de la brasserie sévillane.
Cette union entre Río Azul et Califato 3⁄4 ne répond pas seulement à une stratégie circonstancielle, mais aussi à une affinité sous-jacente : la volonté de construire à partir de Séville une culture propre, libre et sans déguisements. Une bière comme un manifeste.
« Cela a à voir avec le sud, avec le rythme, avec le désir de faire de nouvelles choses à partir de ce qui nous appartient. En mélangeant sans crainte, mais sans perdre qui nous sommes, avec le désir de faire de nouvelles choses à partir de ce qui nous appartient », déclare Eloy del Río.
La conception de l’étiquette est l’œuvre du studio barcelonais TOT, sous la direction d’Ausiàs Pérez, en rapport avec l’identité visuelle de Río Azul et du collectif musical. L’image graphique est l’œuvre d’Adrián del Campo, de Séville.
« Nous avons eu l’idée dès le début : une bière qui sonne comme le sud, avec du corps et du nerf », explique Esteban Bove, membre de Califato 3⁄4.
L’entrée à l’événement est gratuite et, si l’accueil le permet, de futures éditions sont envisagées.