Le conseil municipal de Malaga a révoqué hier les 25 licences de calèches qui restaient en vigueur et, depuis lors, les véhicules ne sont plus autorisés dans la ville. La mesure a bien sûr suscité la controverse car elle fait partie, encore en 2025, de la carte conceptuelle de nombreuses villes andalouses.
C’est ce qu’a communiqué le maire de la ville, Francisco de la Torre, dans une vidéo postée sur le profil Instagram de la ville, où il a souligné qu’il s’agissait d’une décision « pensant au bien-être et à la sécurité des animaux« .
Le débat sur les calèches à Séville
À la lumière de cette décision, qui a été mise sur la table en janvier dernier, il convient de se demander s’il est viable que ce cas soit appliqué dans une ville comme Séville, où les chevaux font également l’objet d’un débat.
Dans le cas de Séville, le conseil municipal envisage d’apporter des modifications à l’ordonnance actuelle, qui inclura à l’avenir les bases de la loi sur le bien-être des animaux.
À la lumière des événements de Malaga, Podemos Sevilla demande au gouvernement municipal d’organiser un débat « public et transparent » sur les voitures hippomobiles dans la ville afin de connaître l’opinion du public.
Entre-temps, à Malaga, les propriétaires ont déjà été indemnisés à hauteur de 125 380,48 €.